Compote de Pommes




Ce début d'inventaire serait incomplet s'il ne mentionnait pas les quelques spécimens suivants :

Pomme d'Adam
Saillie placée à la partie antérieure du cou de l'homme, formée par le cartilage thyroïde (cf. Larousse).

Pomme d'amour
Synonyme plus imagé de la tomate.

Pomme d'arrosoir
Pièce tronconique, percée de petits trous, qui s'adapte au tuyau d'un arrosoir.

Pomme de douche
Elle s'apparente à la pomme d'arrosoir mais permet de briser le jet d'eau de la douche.

Pomme de discorde
Sujet de querelle ou de division.

Pomme de pin
Fruit du pin, cône d'écailles lignifiées à maturité et portant deux graines chacune à la face supérieure.

Pomme de terre
Plante originaire d'Amérique du Sud, cultivée pour ses tubercules riches en amidon, de la famille des solanacées. La pomme de terre fut introduite en Europe en 1534, mais son usage ne devint général en France qu'au XVIIIe s., sous l'influence de Parmentier (cf. Larousse).

Pomme de route
Signifie au Québec «crottin de cheval» qui souille un sentier, un chemin ou la chaussée (cette définition n'engage que son auteur : Johanne Lepage de l'Université du Québec à Rimouski).

Pomme des prés
La pomme des prés signifie "canneberge" aux Îles de la Madeleine.
La canneberge est un arbuste des tourbières des régions froides, à baies comestibles, de la famille des éricacées ; c'est une baie rouge au goût acidulé.
L'expression semble n'exister nulle part ailleurs au Québec où l'on dit plutôt "canneberge" justement ou "atoca", mot amérindien (propre aux indiens d'Amérique).
L'archipel des Îles de la Madeleine est situé à 1200 km à l'est de Montréal, en plein golfe du Saint-Laurent, presque à mi-chemin entre le Québec continental, que les Madelinots appellent la «Grande Terre», et Saint-Pierre et Miquelon. Les habitants sont pour la moitié d'origine acadienne.
Aux Îles de la Madeleine (comme ailleurs au Québec), on sert traditionnellement une gelée de pommes des prés avec la dinde à Noël et au jour de l'An !
Autre synonyme : airelle canneberge.
(définition proposée par Johanne Lepage de l'Université du Québec).


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Dernière mise à jour : 21/02/98